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Nouvelle expérience à Versailles des Cours Criminelles : j'ai assisté l'une des victimes

Au terme de 2 jours de procès à Versailles, et des débats approfondis, la nouvelle Cour Criminelle a condamné un aide soignant qui avait reconnu 3 viols sur des pensionnaires atteintes de la maladie d'Alzheimer et qui n'ont pu parler. Si ces Cours criminelles aboutissent à la fin des correctionnalisations comme c'était avancé, et si l'on continue à consacrer suffisamment de temps à ces procès comme j'ai pu l'expérimenter, je n'y vois que des avantages.

France Info : "Un ancien aide-soignant de 58 ans a été condamné, jeudi 31 octobre, à 12 ans de prison ferme par la cour criminelle des Yvelines, pour des viol s et agressions sexuelles de trois patientes atteintes d'Alzheimer dans une maison de retraite de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines).L'homme avait été surpris par une de ses collègues, pantalon baissé, près du lit d'une résidente octogénaire, en avril 2018, entraînant une plainte de la directrice de l'établissement."On ne sait que ce que l'accusé a bien voulu nous dire"L'accusé a reconnu avoir imposé des caresses à trois patientes et des pénétrations digitales à deux d'entre elles. "Ce que j'ai fait est vraiment regrettable, je n'aurais jamais dû le faire", s'est excusé l'aide-soignant, parlant de "grosse bêtise" et évoquant des "pulsions" pour expliquer son geste.En raison de la maladie d'Alzheimer dont elles sont atteintes, les trois femmes ont été incapables de s'exprimer ou de décrire les faits dont elles ont été victimes et n'étaient pas présentes à l'audience. "On ne sait que ce que l'accusé a bien voulu nous dire", a regretté l'avocate de la famille d'une des victimes, Me Carine Durrieu-Debolt. Dans son réquisitoire, l'avocat général a estimé que le nombre d'agressions commises par l'accusé, en poste dans l'établissement depuis 2007, pourrait être bien plus élevé." A lire

Aussi France 3 Paris Ile de France et Libération : "« On ne sait que ce que l'accusé a bien voulu nous dire »« Ces trois femmes faisaient partie des plus vulnérables de l'établissement, a souligné l'avocate de la famille d'une des victimes, Me Carine Durrieu-Debolt. Elles étaient des proies faciles ». L'avocate a aussi pointé « l'absence criante des victimes » à l'audience, incapables de s'exprimer ou de décrire les faits dont elles ont été victimes en raison de leur maladie. « On ne sait que ce que l'accusé a bien voulu nous dire », a-t-elle regretté. " Lire plus

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