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Enquête de Mediapart sur les viols en EPHAD avec une affaire du cabinet

  • Me Carine DIEBOLT
  • 22 déc. 2022
  • 2 min de lecture

En France, des dizaines de résidentes ont été agressées ou violées au sein des maisons de retraite. Mediapart a enquêté pendant plusieurs mois sur une réalité sous-estimée et méconnue. Le nombre des victimes pourrait être « monstrueux », d’après le ministère des solidarités. ..

D’après notre propre recueil de données, sur la dernière décennie, 46 % des viols et agressions sexuelles médiatisées ont été commis par des membres du personnel. Cette première catégorie d’agresseurs est suivie de près par celle des résidents (des hommes uniquement). Puis, beaucoup moins nombreuses, par la catégorie des personnes extérieures à l’établissement – membres de la famille compris. Des conclusions qui confirment celles d’Alma, l’association sur les maltraitances contre les personnes âgées et en situation de handicap, chargée du numéro national dédié 3977, en 2021 et 2022. Mais aussi celles de Julien Chopin, criminologue qui a consacré un livre et plusieurs articles aux violences sexuelles visant les personnes âgées..

À Saint-Rémy-lès-Chevreuses (Yvelines), Hervé J., 59 ans, aide-soignant chez Orpea, avait organisé son emploi du temps pour pouvoir accéder à ses victimes plus facilement. « Il avait fait en sorte de travailler de nuit, quand il y avait moins d’activité dans l’établissement », relate Carine Durrieu-Debolt, avocate de l’une des familles des victimes. Mais, un soir d’avril 2018, une auxiliaire de vie entend une plainte venant de la chambre d’une résidente. Elle pousse la porte, relate l’acte d’accusation, et surprend l’aide-soignant le pantalon baissé faisant « des mouvements de va-et-vient de son bassin » contre le lit de la patiente qu’il avait « monté à hauteur de son sexe ». Dénoncé puis écroué, l’aide-soignant a reconnu ce viol, ainsi que plusieurs autres sur une période allant de 2013 à 2017, sur deux femmes âgées de 58 et 88 ans, souffrant de la maladie d’Alzheimer et d’aphasie. Hervé J., condamné à douze ans de prison ferme par la cour criminelle de Versailles, a admis « avoir conscience qu’elles n’étaient pas en mesure de se défendre, pas plus que de donner leur consentement ». Des victimes bâillonnées par l’âge et la maladie D’après le criminologue Julien Chopin, c’est d’ailleurs parmi les résidentes les plus vulnérables que les agresseurs des Ehpad choisissent leurs proies. Ils vont se tourner vers des femmes pour lesquelles « il y a moins de risques de résistance et de dénonciation ». Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si la majorité de ces affaires sont révélées par un flagrant délit, les victimes rendues muettes ou inconscientes par leur pathologie étant rarement en mesure de témoigner



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