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Marianne : "Sa mission dérange les politiques" : pourquoi la Commission sur l'inceste doit lutter

  • Me Carine DIEBOLT
  • 23 sept. 2023
  • 2 min de lecture

La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) publie, ce jeudi 21 septembre, une synthèse de son appel à témoignages, à deux mois de la fin de sa mission. Si les spécialistes, interrogés par « Marianne », se rejoignent sur la nécessité de sa pérennisation, l’État se mure dans le silence, semant le doute sur la possibilité de poursuivre ces travaux.

"Sa mission dérange les politiques" : pourquoi la Commission sur l'inceste doit lutter pour sa survie

https://www.marianne.net/societe/sa-mission-derange-les-politiques-pourquoi-la-commission-sur-linceste-doit-lutter-pour-sa-survie

Près de trois ans de travaux, quelque 27 000 témoignages, 24 réunions publiques organisées aux quatre coins de la France… Et ensuite ? À deux mois du rendu de son rapport final, en novembre prochain, la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites

aux enfants (Ciivise) révèle, ce jeudi 21 septembre, une nouvelle synthèse de son appel à témoignages, lancé il y a deux ans, jour pour jour. Créée en janvier 2021, la Ciivise poursuit sa mission visant à renforcer la protection des enfants victimes de violences sexuelles, à recueillir leur

parole et à préconiser des politiques publiques pour lutter contre ce fléau, qui touche selon elle 160 000 enfants chaque année.

L’occasion également, pour les membres de la commission, de faire un bilan de leurs années de travaux.

« La Ciivise a joué le rôle de détonateur dans la société, affirme Carine Diebolt, avocate spécialisée dans la défense des victimes de violences sexuelles et membre de la commission.Toutes les victimes ne sont pas prêtres à s’engager dans un parcours judiciaire ni psychologique. De fait, beaucoup de personnes sont venues à nous et se sont exprimées pour la première fois sur ce qu’elles ont vécu. »


Et les révélations sont alarmantes : seules 8 % des victimes estiment avoir reçu un « soutien social positif » lors de la révélation des faits. Or, ajoute le dernier rapport de la commission, 62 % des personnes qui se sont senties « protégées » n’ont rapporté par la suite aucun impact sur leur santé physique. À l’inverse, « lorsque le confident croit l’enfant mais inverse la culpabilité et rejette la faute sur lui », on observe des

conséquences graves à long terme, telles que des problèmes gynécologiques ou une certaine vulnérabilité face aux conduites addictives et à d’autres types de violences, notamment conjugales.

« La Ciivise répond à ce besoin vital de soutien social positif », assure Édouard Durand, coprésident de l'instance.

« C’est une question de vie ou de mort », poursuit-il. Raison pour laquelle il souhaite poursuivre les travaux de la commission au-delà de la date butoir, fixée au 20 novembre.« La question, ce n’est pas : "pourquoi la maintenir ?", insiste Édouard Durand.

Mais plutôt : "pourquoi l’arrêter ?" »....



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